sylvie broussard boileau

mardi 30 septembre 2025

La rentrée à la librairie-café Simone(s) avec une expo et deux rencontres

La librairie-Café Simone(s), rue Coursarlon, en centre-ville de Bourges, effectue sa rentrée avec deux rencontres et une exposition dans ce lieu chaleureux et vivant.

Par François Lesbre, Le Berry Républicain

Publié le 29 septembre 2025 à 12h00

Ouverte en février 2022, grâce à un financement participatif, la librairie Simone(s) a su se faire une place dans le paysage berruyer.

Magali Gibeau a même créé un prix littéraire, Dans la poche de Simone(s), décerné la semaine dernière à Anne Percin pour le Premier été (Actes sud-Babel), un élément prescripteur dans ce lieu divisé en deux.
La part belle est faite aux maisons indépendantes, aux féminismes et autres questions de genre.
Depuis la semaine dernière, il y a déjà l’exposition d’une dizaine d’œuvres de Sylvie Broussard Boileau jusqu’au 18 octobre. « Je fais des tableaux à partir de photos qui se transforment en sérigraphies dont une bonne partie liée à Levallois-Perret où j’ai passé mon enfance alors que je suis maintenant à Allogny », déclare l’artiste.

Une maison chaleureuse et vivante

La première rencontre avec une autrice aura lieu le 9 octobre à 19 heures. Karine Sahler a écrit le livre Faire de la place dans une nouvelle maison d’édition, Les Renversantes dont Victoire Tuaillon est la directrice.
« C’est un essai pour évoquer tout ce qui encombre, des injonctions aux meubles », indique Magali Gibeau qui devra déplacer les meubles pour accueillir le public.
Le samedi 15 novembre, c’est Nicolas Framont qui est invité avec Saint Luigi sous titré : comment répondre à la violence du capitalisme.
« Il travaille sur Luigi Mangione qui a tué le patron d’un géant de l’assurance santé dans la rue, en plein centre de Manhattan, pour se venger de la politique des assureurs. » Nicolas Framont est rédacteur en chef dans la revue Frustration.
Une fois par mois ont lieu un atelier maroquinerie (22 novembre) et un atelier lecture (23 octobre).
Pratique. Les inscriptions sont recommandées par mail à contact@simones-librairie.com. La librairie est située au 31, rue Coursarlon.

vendredi 5 septembre 2025

EN CE MOMENT :

EXPOSITION SbB

A LA LIBRAIRIE Simone(S)

du 20 septembre au 18 octobre 2025

VERNISSAGE le SAMEDI 20 SEPTEMBRE à 18h 45

détail d'un collage, série "Ecorces"

C'est avec un grand plaisir que l'exposition de mes collages inédits des séries "AAA+", "Vignettes" et "Ecorces" a été accrochée et est toujours visible à la librairie-café Simone(S), en plein centre ville de Bourges, rue Coursarlon JUSQU'AU 18 OCTOBRE 2025. Ce sont des collages (50X50 cm ; 70X70 cm) de photographies sérigraphiées sur papier et découpées et collées sur support papier selon une structure de 9 carrés chacun composé de 7 segments et de collages (30X30 cm) de découpes de papier couleur collées sur support papier : des icônes graphiques. La librairie, artistement décorée, gaie, accueillante, présente de multiples ouvrages engagés pour la diversité, l'écologie, le féminisme, la pensée et les réflexions progressistes et lors d'ateliers, de rencontres et signatures avec écrivain.es, auteur.es et poètes, discussions et débats sont ouverts. C'est assez rare pour être souligné.

Je remercie Magali Gibeau, libraire, de m'avoir invitée dans son lieu.

Je dédie cette exposition à Jacqueline Sudaka-Bénazéraf (voir le libbellé "hommage")

SbB et Magali Gibeau le 29 septembre, librairie-café Simone(S), devant la série "AAA+"

détail d'un collage, série "AAA+"

collage, série "Vignettes"

vernissage le 18 octobre

rencontre avec l'auteur Claudius Pan, même jour, même lieu

jeudi 2 janvier 2025

C'est un art de tissage autour d'objets (barque, piano, valise...) pris pour signes de l'absence, du souvenir, d'un traumatisme, mis en scène dans le lieu patrimonial du Grand Palais. Un art style "ambient", musique plastique muette, confronté à la grandiloquence de l'architecture. Le grand thème de la mort, solennel, profond, universel, s'impose tout au long des 7 installations successives, qui tournent à l'addition de scènes parfois clinquantes, parfois gentiment flatteuses et certaines cherchent délibérément à convoquer la fibre narcissique de visiteuses et de visiteurs (jouets miniatures). Cette mort, désormais invisible, euphémisée, censurée, corps muet, pouvons-nous l'appréhender aujourd'hui par le spectaculaire ? Et l'intime ? la relation intime que nous vivons avec la mort, celle d'un être cher, la nôtre qui vient, jour après jour, de façon irréversible et grave. A défaut d'être fascinée (comme le suggère le prospectus de présentation), j'ai agréablement été emmenée et baladée dans une série d'espaces desquels la théâtralité n'est pas exempte et qui ont pu provoqué quelques sensations visuelles grâce à la saturation de couleur mais n'ont nullement éveillé en moi quelque point de mémoire, quelque émotion.